Ce projet consiste en la réhabilitation d’une usine désaffectée en un centre d’activités socioculturelles. Le volume de l’usine est complètement “écrasé” par des logements sociaux de construction plus récente. Les espaces entre tous ces bâtiments sont des espaces résiduels dans un état pour le moins délabré. De plus, sur le chemin du Château Saint Pierre l’usine présente un défaut d’alignement par rapport aux logements sociaux contigus. Le projet s’efforce, en donnant un statut aux espaces résiduels internes et un alignement à la rue, de résoudre le rapport dialectique difficile entre les bâtiments et entre les bâtiments et la rue.

Le RDC accueille les activités nécessitant de grands espaces sans structure verticale : les salles de danse, d’exposition et la salle festive. La structure en shed conservée reçoit dans la partie verticale un vitrage permettant un éclairement naturel. Le premier étage reçoit la totalité des locaux administratifs et de gestion ainsi que le local technique de climatisation. L’alignement sur la rue est créé par un premier plan de façade rapporté au nu des bâtiments existants contigus et, pour marquer clairement le statut d’équipement public du projet, une saillie supplémentaire d’un mètre est constituée par l’auvent liant le bâtiment à son entrée. Le bardage en zinc permet, par la qualité du matériau et la finesse de sa mise en œuvre, d’assumer à la fois l’identité de l’équipement public et le contraste assumé avec l’environnement.